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La région garde la mémoire de personnages publics qui ont fait sa réputation et sa notoriété pour leur passage remarqué.
Au temps de Sainte-Radegonde, une bête terrifiante habitait les profondeurs du Clain. Sorte de dragon ailé, sa gueule aux crocs acérés lui a donné son nom (« goule » signifie « gueule » en patois poitevin). À chaque montée des eaux, elle surgissait des caves labyrinthiques, effrayant et dévorant les moniales de l’abbaye Sainte-Croix.
Armée d’une croix et d’eau bénite, Radegonde confronta la bête qui disparue dans d’atroces souffrances.
Aujourd’hui, sa statue est à retrouver au musée Sainte-Croix à Poitiers.
Maudite par sa mère, Mélusine est condamnée à vivre éternellement en voyant chaque samedi ses jambes se transformer en une monstrueuse queue de serpent. Elle accepte d’épouser Raymondin à condition qu’il promette de ne jamais chercher à la voir en ce jour maudit. Devenu le plus puissant seigneur du Poitou, l’époux rongé par la jalousie finit par transgresser l’interdit. Son secret dévoilé, Mélusine s’envole par la fenêtre en poussant un cri terrible. On raconte que ses larmes firent jaillir une source dans le parc du château de Curzay. Depuis ce triste épisode, la fée reviendrait hanter Lusignan, théâtre de sa destinée.
On ne vous souhaite pas de devoir vous rendre au commissariat de police de Poitiers pour une autre raison que celle d’admirer le Manneken-Pis. Non, ce n’est pas une histoire belge. Une des six copies de la sculpture du célébrissime petit garçon faisant pipi a, en effet, été offerte en 1950 aux policiers poitevins par leurs homologues bruxellois. Cette reconnaissance rappelle que Poitiers fut capitale belge pendant 26 jours, du 23 mai au 17 juin 1940.
La Bigorne était une créature fantastique doté d’un corps de lion, d’une énorme tête de chèvre noire aux cornes démesurées, et de six pattes emplumées munis de serres redoutables. Elle vivait dans le puits du Donjon à Chauvigny, et se nourrissait des maris qui commandaient leur femme.
Une autre créature appelée la Liche-galerne, au corps de crocodile avec une tête de faucon et deux fortes pattes griffues, vivait avec elle et se nourrissait des femmes soumises à leur mari.
Pour se débarrasser de ces monstres, les habitants de la cité médiévale ont instauré que les uns devaient cesser de commander et les autres d’obéir.
Oui, elle ressemble à son modèle new-yorkais. En plus petite. Comme la statue de Bartholdi, elle éclaire le monde. La statue de la Liberté sur la place du même nom (ex-place du Pilori) a été inaugurée le 14 juillet 1903 à Poitiers. Financée par les loges maçonniques de Poitiers et Neuville, elle a été le théâtre de la lutte intestine.
Sur cette même place de la Liberté, levez les yeux vers le deuxième étage de l’hôtel de la Prévôté. Un drôle de fer à cheval y est logé. Vestige supposé d’un triste fait divers survenu aux environs de 1775, dans lequel le chargement de poudre porté par une mule a explosé. On imagine la violence de la déflagration… Qui n’a fait qu’une victime : la mule.
À l’intérieur de l’église Sainte-Radegonde à Poitiers, 3000 ex-votos témoignent de la reconnaissance des Poitevins à la sainte patronne de Poitiers. On vous invite à en repérer deux. Le premier date de 1658 : une statue de Radegonde aux traits d’Anne d’Autriche.
Réalisée par le sculpteur Legendre, elle a été commandée par la Reine en remerciement de la guérison de son fils, le futur roi Louis XIV. Le second, plus discret, remonte à 1919 : « Merci pour la grande guerre », signé P. de la R. Un hommage de Raymond Poincaré, le président de la République de l’époque.
De loin, il ressemble à un rocher. Ni plus, ni moins. Mais si vous vous aventurez du côté du pont Joubert (en bas de la Grand’Rue) à Poitiers et si vous montez l’escalier des dunes, vous remarquerez que, de profil, le caillou arbore une bouche ouverte et un nez que ne renierait pas Cyrano. On l’appelle la chaise de Gargantua. La légende rapporte que le géant de Rabelais s’asseyait sur ce rocher, laissant pendre ses jambes pour tremper les pieds dans le Clain…
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